dimanche 8 septembre 2013

Quizz - Séries policières américaines


Je vous propose aujourd'hui de participer à ce Quizz intéressant. pour ce faire, rendez-vous à cette adresse:
http://fr.quizity.com/play/quiz/1597/S%C3%A9ries_polici%C3%A8re_am%C3%A9ricaine_police_usa_enqu%C3%AAte_criminels

lundi 12 août 2013

Man of Steel




Man of Steel est la sixième adaptation cinématographique de Superman, personnage créé par Jerry Siegel et Joe Shuster. Trente-quatre ans après le réalisateur Richard Donner et l’inoubliable acteur Christopher Reeves, le héros à la cape rouge et au costume marqué d’un S revient sur le devant de la scène. Les bandes annonces publiées tout long de l’année tenaient la promesse d'un épisode sensible, où la disparition tragique de la planète Krypton et du souvenir de ses défunts parents allaient hanter un Superman plus complexe que d'habitude. Est-ce un pari réussi ? C’est ce que nous allons voir.

Henry Cavill (Clark Kent) et Diane Lane (Martha Kent).

L’histoire ? Un petit garçon, élevé à Smallville, petite bourgade du Kansas, par des parents adoptifs, Martha et Jonathan Kent, découvre qu'il possède des pouvoirs surnaturels et qu'il n'est pas né sur Terre, mais sur Krypton, un monde à la civilisation avancée aujourd’hui disparu. Plus tard, il va s'engager dans un périple afin de comprendre d'où il vient et pourquoi il a été envoyé sur notre planète. Mais il devra devenir un héros s'il veut sauver le monde de la destruction totale et incarner l'espoir pour toute l'humanité… 

Laurence Fishburne (Perry White) et Amy Adams. 

L’idée initiale du projet Man of Steel provient de David Goyer, scénariste du The Dark Knight rises de Nolan. Bloquant sur le troisième acte du film, il décompressait en lisant de vieilles parutions de Superman. Et lors de la séance de prépoduction du troisième volet de la saga Batman, il revint vers Nolan avec une idée toute nouvelle en tête : et si Superman était l’histoire d’un premier contact ? Comment l’Humanité réagirait-elle si elle découvrait sur Terre l’existence d’un extraterrestre qui nous ressemble ? L’idée d’un Superman plus sérieux et sombre que l’original plut à Nolan mais aussi à DC Comics. Le projet devint rapidement un angle d’attaque important dans la guerre financière et cinématographique que mène DC Comics contre son principal concurrent Marvel.
Man of Steel fut l’occasion de réunir deux grands courants contemporains du genre : l’approche psychologique et réflexive d’un côté, la relecture geek et virtuose, de l’autre. Christopher Nolan se chargea de l’introduction du film. On reconnait vite son style avec ses personnages taillés dans le marbre et lançant de grandes sentences pseudo-shakespeariennes d’un ton pénétré que la musique d’Hans Zimmer bourdonne et explose sur la bande-son. Pour Zack Snyder, le défi à relever était plus délicat. Il devait transformer la formule Nolan (un super-héros torturé, un méchant ambivalent, une noirceur sous-jacente) pour développer l’enfance du héros, entre rejet et prise de conscience de sa différence, puis sa formation de super-héros.
Henry Cavill prête ses traits au personnage, conférant une dimension plus actuelle à Superman, ainsi qu’à son costume, plus proche d'un Wolverine beau gosse que de la caricature vieillotte rouge et bleue. Henry Cavill est impeccable. Son interprétation est efficace, divertissante et spectaculaire. 

Russel Crowe (Jor-El). 

Deux acteurs interprètent les « pères » de Superman : Kevin Costner (Jonathan Kent) et Russel Crowe (Jor-El). Kevin Costner sublime l’écran dans son rôle de père adoptif qui « déborde d’amour pour un enfant complètement paumé qui n’est pas biologiquement le sien », selon les propres mots de Michael Shannon (Zod). Russel Crowe, quant à lui, tient un rôle crucial dans le film. Ses apparitions sont rares, mais sa présence et son charisme lui permettent d’hanter le film du début à la fin. Grâce à Jor-El, Clark Kent comprendra qu’il lui faut travestir sa nature extra-terrestre et invincible, pour ne pas être ostracisé par un monde inapte à accueillir un übermensch, un surhomme.

Michael Shannon (Zod).

Mais au loin apparaît une figure inquiétante, le général Zod. Ce n’est ni un psychopathe mégalomane, ni un sadique. Non, c’est un militaire, un homme de discipline et d’allégeance, entièrement voué à la protection de Krypton et de ses habitants. Il a ses propres motivations, son but, ses espoirs. Son histoire est presque touchante car Snyder arrive à nous faire ressentir à certains moments de la compassion pour cet homme prêt à tout pour sauver sa race. A cette image de l’homme militaire s’oppose celle du colonel Hardy (Christopher Meloni), qui malgré ses apparitions furtives, marque les spectateurs par ses moments de bravoure. Ses deux personnages interrogent Superman sur sa nature d’homme ou de surhomme, explorant le conflit interne de Superman entre l’inné et l’acquis.

Kevin Costner (Jonathan Kent) et Clark Kent jeune.

Malgré tous ces éléments, Man of Steel n’est pas parfait. La première partie est remarquable, tant sur le plan du rythme, du fil conducteur, des scènes de bravoure, de la mise en place des personnages, et de l’analyse sociétale sur la gestion de la différence… tout s’annonce pour le mieux.
Malheureusement pour le public, la dernière heure du film s'emballe pour finalement se résumer à un combat manichéen entre un Superman quasi messianique et un général Zod superficiel. Long, embrouillé, le final aurait mérité un meilleur traitement, quitte à être raccourci. Alors que le début se révèle cohérent, la fin s’affranchit de ses propres règles.
Certes, les combats finissent par prendre le dessus, au détriment de l'histoire, mais la qualité de la photo, de la réalisation, l'intelligence des plans alternativement courts et longs, permettent au film de se hisser bien au-delà d'un vulgaire blockbuster. La musique d’Hans Zimmer arrive tout de même à donner un souffle épique à des scènes sans âme, signant au passage l’une de ses meilleures partitions. 

Henry Cavill et Amy Adams (Loïs Lane). 

Quelques détails ont en outre été modernisés : les pointes d'humour, les méchants, l'univers visuel de Krypton, les couleurs moins criardes que d’habitude, et même les emblèmes de Clark Kent. Ce dernier est Superman avant d’être embauché au Daily Planet, modification nécessaire pour sa relation à venir avec Loïs Lane. Car aujourd’hui, Clark Kent ne peut plus cacher qu’il est Superman avec une simple paire de lunettes.

Conclusion :
Une interprétation originale et des acteurs charismatiques ne suffisent pas toujours pour une adaptation réussie. Malgré les efforts déployés par l’équipe de réalisation de Man of Steel, le spectateur est déçu. Le film est super, bon divertissement, mais il manque d’audace, de prise de risque : pas de réelle relecture du mythe et absence de prise directe avec la situation géopolitique internationale. De plus, la première partie du film, captivante et admirablement mise en scène se trouve gâchée par un final brouillon. La Warner voulait son quota d’effets spéciaux et de destructions, c’est fait, mais cela a nui considérablement à la qualité du film.
Film à voir, rien que pour le plaisir de redécouvrir Superman sur grand écran.
Note : 8/ 10. 

mardi 21 mai 2013

The Newsroom: retour aux fondements de la Mass Media


A quelques mois de la sortie en France de la série journalistique The Newsroom d’Aaron Sorkin, paraît un hors-série de la Revue XXI, le « Manifeste XXI ». Dans un article prétextant le débat d’idées, les rédacteurs de la Revue XXI dénoncent la course au lecteur à laquelle se livrent les sites internet en mêlant information journalistique et commentaires des abonnés, laissant la réflexion être dominée par la tyrannie de l’urgence. En outre, ils soutiennent que ces sites ont accentué le brouillage des hiérarchies à seule fin d’augmenter leur trafic. Ce que les auteurs de ce manifeste proposent : refonder la presse en la faisant financer non plus par la publicité mais par ses lecteurs, en récréant sa valeur, c’est à dire en concevant les médias à partir des lecteurs, et ainsi rétablir une relation de confiance.




De son côté, The Newsroom suit les pas de Will McAvoy (Jeff Daniels), présentateur de «News Night», sur la chaîne fictive ACN. Ouvertement républicain, il ne laisse pourtant pas transparaître la moindre opinion personnelle. Se souciant avant tout des audiences, il verse dans le sensationnalisme, menant au passage une vie de rock star. Lorsqu’interrogé à l'occasion d'un colloque universitaire sur la grandeur de la nation américaine par une étudiante, il craque finalement et livre sa vision progressiste de la déchéance de sa patrie : non, les Etats-Unis d'Amérique ne sont pas «le plus grand pays du monde». Il se retrouve malgré lui pris dans l'engrenage médiatique de l'infotainment qu'il a contribué à édifier. Le présentateur comprend qu'il n'a plus rien à perdre et décide alors de lancer une formule exigeante, intègre et inquisitrice de son JT dont le but serait d'informer au mieux l'électorat américain, et non pas de le divertir, et ainsi reposer les fondations d’un lien de confiance avec son public, faisant fi de la nécessité du chiffre. Will McAvoy se fait le héraut de la démocratie médiatique. 

Cela ne vous rappelle rien ? 
Je ne sais pas si les auteurs de la Revue XXI ont eu écho de cette série, mais ce serait intéressant de savoir. Tous deux se questionnent sur la possibilité d’un retour au « vrai journalisme », c’est-à-dire celui où on éduque et informe des travers de notre société. L’un analyse la question d’un point de vue réel, tandis que l’autre l’analyse d’un point de vue fictionnel.

Aaron Sorkin entre Emily Mortimer et Jeff Daniels.

Centrons-nous maintenant sur l’auteur de la série, Aaron Sorkin, qui a écrit la totalité des épisodes de la première saison. Scénariste enthousiaste, brillant, mais peu partageur, il se sert quelquefois de co-scénaristes, le plus souvent pour tester ses idées. Si les résultats ont toujours été à la hauteur de son ambition démesurée, notamment son inoubliable chef d’œuvre A la maison blanche (1999-2006), Sorkin a parfois payé cher sa radicalité. Après quatre saisons de cette série politique, il a dû jeter l’éponge à cause d’une grande fatigue et d’une certaine addiction à la cocaïne. Les tabloïds ont aimé ; les amateurs de séries un peu moins.

Cet épisode aurait dû marquer la fin de sa carrière cinématographique. Mais Sorkin est devenu l’un des scénaristes les plus recherchés d’Hollywood, en obtenant l’Oscar en 2011 grâce au scénario du biopic du fondateur de Facebook Marc Zuckerberg, The Social Network. Le come-back du prodige à la télévision s’imposa très vite comme l’un des événements de l’année.

Première collaboration d’Aaron Sorkin avec une chaîne câblée, The Newsroom rassemble la plupart des obsessions de son auteur. Le spectateur est immergé dans l’univers de la télévision – l’intrigue se passant principalement dans la salle de rédaction d’un programme de news tel qu’en diffuse CNN. Les personnages de The Newsroom sont les piliers d’une petite communauté de travail : tous sont brillants, ils flirtent avec le pouvoir et pensent tenir le destin du pays entre leurs mains. Un autoportrait plus ou moins direct, mêlé à une étude de l’Amérique et de sa dynamique politique et sentimentale.




Aaron Sorkin dénonce les dérives et les contradictions de son pays, et communique sa colère à un Will McAvoy qui déclare, en public, que non, « l'Amérique n'est pas le plus grand pays du monde », argumentant son propos chiffres à l'appui. Suite à cette confrontation directe avec la réalité, Will McAvoy remet en question sa capacité à juger l’information. Comment traiter l’information et la hiérarchiser, sans la vulgariser et ainsi céder aux pressions économiques ou commerciales ? Comment se battre pour elle ? Là réside l'idéalisme de Sorkin, son patriotisme hérité des Pères fondateurs de la presse américaine, ces figures clefs de l’Histoire du journalisme, de Walter Cronkite à Edward R. Murrow.

D’ailleurs, Edward R. Murrow, modèle de McAvoy, a été celui dont les reportages précipitèrent la chute de McCarthy. Bob Woodward et Carl Bernstein, les tombeurs de Nixon, inspirèrent à Alan J. Pakula Les Hommes du président, film auquel la série ne cesse de faire des clins d'œil. Il y a dans The Newsroom un peu de tous ces grands récits du contre-pouvoir : la critique du cynisme médiatique, façon Network (Sidney Lumet) ou Broadcast News (James L. Brooks)... Jusqu'à Frank Capra, le réalisateur de Monsieur Smith au Sénat, grand zélateur d'une Amérique mythique, libre et solidaire. The Newsroom s’annonce comme la série la plus intransigeante et la plus politique d’Aaron Sorkin. 

En effet, après la politique, la police et la justice, les médias sont l’un des fondements de nos démocraties. Ce grand thème reste à ce jour peu traité dans les séries, et c’est à lui qu’Aaron Sorkin s'attaque. Ce thème est d'autant plus sensible que l'industrie médiatique est en difficulté, offrant ainsi un contexte dramatique propice à différentes analyses sur l'évolution de l’activité et de la déontologie journalistiques à l'ère du numérique.




Au total de ses dix épisodes, la série suit les grandes crises du globe et les petits accrocs personnels à la rédaction – la rédactrice en chef étant aussi l’ex du personnage central. Malgré un juste respect de l’équilibre privé/public, la qualité de The Newsroom est malheureusement contrebalancée par son ton moralisateur. Frôlant l’arrogance, les personnages de la série semblent avoir toujours raison et être du “bon” côté du manche. Critiquant le Tea Party et les mensonges de la frange extrémiste du Parti Républicain, Will Mc Avoy et son équipe s’affichent comme les derniers remparts contre la barbarie. L’Amérique serait–elle donc aussi manichéenne que cela ? N’étant pas Américain, je ne peux pas répondre.

Mais en dépit de ses défauts, The Newsroom donne une description claire du quotidien d’une rédaction et de ses enjeux: comment une rumeur devient une information quand elle est vérifiée, comment les rapports des journalistes aux cercles du pouvoir politique et financier sont aussi nécessaires que dangereux. Aaron Sorkin excelle à décrire les mœurs de la classe dirigeante à l’ère des grands groupes de communication. 

Le premier épisode de The Newsroom raconte, semaine après semaine, la vie trépidante d'une équipe d'incorruptibles journalistes de la télé. Il s'ouvre d’ailleurs sur une scène choc : la virulente diatribe publique et impromptue de son présentateur vedette, Will McAvoy (Jeff Daniels) contre l'Amérique d'aujourd'hui. S’affirmant contre les injustices et les compromissions, Will n'invente rien. L’honneur en revient à Howard Beale (le rôle rapporta l'oscar à son interprète, Peter Finch), filmé en direct en 1976 dans le film de Sidney Lumet, Network

1976 fut décidément une grande année pour le Quatrième pouvoir. Avec Les Hommes du Président, Alan J. Pakula retraçait l'enquête décisive de deux journalistes du Washington Post, Carl Bernstein et Bob Woodward, qui mirent au jour le scandale du Watergate. Dans le rôle de ce duo légendaire, Robert Redford et Dustin Hoffman rencontrèrent leur informateur secret, le fameux « Gorge profonde ». Bien entendu, The Newsroom se devait d'en un : après avoir suggéré par téléphone à son mystérieux interlocuteur de lui donner le même surnom, Charlie Skinner (Sam Waterston) le rencontre en secret dans une bibliothèque. Il se trouve face à un agent de la NSA qui lui parle... d'écoutes illégales, comme dans Les Hommes du Président

Redresseurs de torts politiques, amoureux éperdus de la vérité, enquêteurs opiniâtres, les héros de The Newsroom paraissent souvent trop beaux pour être crédibles. Ils descendent directement de cet idéalisme à l'Américaine – liberté, entraide, démocratie et valeurs. Partant du cas d'une vieille femme noire qui n'a pas accès au vote parce qu'elle ne peut pas produire de permis de conduire (la pièce d'identité demandée), il enchaîne sur un sanglant pamphlet anti-Tea Party (mouvement la droite « dure » américaine).




Concentrons-nous maintenant sur le casting qui compose la palette de personnages de la série. 
The Newsroom se différencie des autres séries par son casting. En effet, contrairement aux autres, les principaux acteurs de la nouvelle série d’HBO ne sont pas issus de séries à succès. La majorité des acteurs ont de belles carrières au cinéma. 

Jeff Daniels, l’acteur principal de la série, a une filmographie bien remplie mais a tenu peu de rôles principaux. Sa carrière va de Ragtime (1982) de Milos Forman à Looper (2012) de Rian Johnson, en passant par La rose pourpre du Caire (1985) de Woody Allen, Les 101 dalmatiens (1997) de Stephen Herek, Pleasantville (1998) de Gary Ross, Créance de sang (2002) de Clint Eastwood et Good Night, and Good Luck (2006) de George Clooney. 

Sam Waterson, qui tient le rôle Charlie Skinner, le directeur des programmes et ami de McAvoy, a comme Jeff Daniels eu lui aussi une grande carrière cinématographique. Vous l’aurez sans doute reconnu comme le procureur Jack McCoy de la série New York police judiciaire, mais il a avant tout joué dans les Gatsby le Magnifique (1974) de Coppola, La porte du paradis (1980) de Michael Cimino, Hannah et ses sœurs (1986), ainsi que dans September (1987) de Woody Allen, etc. 

Viens maintenant le tour d’Emily Mortimer. Elle interprète dans la série la productrice exécutive du JT, et elle aussi a été dirigée par Woody Allen dans son magnifique thriller Match Point (2005). Par ailleurs, vous avez pu la voir dans des réalisations de Martin Scorsese, notamment Hugo Cabret (2011) et Shutter Island (2010). Elle a aussi joué dans des films comme Sale môme (2000) de Jon Turteltaub et dans Redbelt (2008) de David Mamet. 

Olivia Munn a travaillé à deux reprises avec Woody Allen, dans Minuit à Paris (2011) et To Rome With Love (2012) et a été à l’affiche de Magic Mike (2012). 

Et enfin, il est inutile de présenter Dev Patel, jeune premier ayant joué dans le Slumdog millionaire (2009) de Danny Boyle. Tous ces acteurs pourraient composer des personnages sublimes et intéressants.


Mais seul le personnage de McAvoy a une réelle profondeur. Sorkin a un don pour façonner des personnages charismatiques, parfois au détriment de leur crédibilité. Malheureusement, les autres personnages sont inégalement interprétés. Charlie Skinner (Sam Waterson), parvient un peu à surnager à la surface de cet océan de personnages forcés et donne de bonnes répliques au présentateur ; tandis que MacKenzie (Emily Mortimer), la productrice, et ex-amante de MacAvoy, dispose d'une bonne dynamique avec lui, à défaut d'être un personnage intéressant. Les autres protagonistes servent simplement à nourrir les arcs sentimentaux, perturbent une série qui se veut être une plongée dans le monde des médias.




La réception critique a elle aussi relevé ces irrégularités dans la construction de l’intrigue de The Newsroom. Ainsi, vous pouvez lire dans « The New Yorker » que tout n’est pas gagné pour la série : «si la narration était plus assurée, la série pourrait parfois prendre des respirations et proposer une vraie structure en Drama». « The Hollywood Reporter » pense de son côté que The Newsroom est une série osée ayant un énorme potentiel. 
Cependant, et je conclurai ainsi : «Il n’y a aucun doute que Sorkin peut faire mieux».